• À un moment ou l’autre de sa vie, chaque personne se pose des questions existentielles comme « qui nous a créés? » et « pourquoi sommes-nous sur terre.

    Alors, qui donc nous a créés?  Les athées parlent du Big Bang et de l’évolution, tandis que les autres parlent de Dieu.  Ceux qui répondent « je ne sais pas » sont en réalité des athées, non pas parce qu’ils nient l’existence de Dieu, mais bien parce qu’ils ne l’affirment pas.

    Maintenant, bien que le Big Bang puisse expliquer l’origine de l’univers, il n’explique pas l’origine du nuage de fumée primitif.  Ce nuage de fumée (qui, selon la théorie, s’est ramassé sur lui-même, s’est comprimé sous l’effet de son propre poids pour finalement exploser) avait nécessairement une provenance.  Après tout, il contenait suffisamment de matière pour former non seulement notre galaxie, mais les milliards d’autres galaxies de l’univers connu.  Alors d’où venait ce nuage?  Qui, ou qu’est-ce qui avait créé ce nuage de fumée primitif?

    De même, l’évolution peut peut-être expliquer les traces fossiles; mais elle n’arrive pas à expliquer l’essence même de l’être humain, c’est-à-dire l’âme.  Nous en avons tous une.  Nous sentons sa présence, nous parlons de son existence et, par moments, nous prions pour son salut.  Mais seuls les gens croyants peuvent expliquer d’où elle vient.  La théorie de la sélection naturelle peut expliquer certains aspects scientifiques des êtres vivants, mais elle ne peut et ne pourra jamais expliquer les mécanismes de l’âme.

    Par ailleurs, quiconque étudie la complexité de la vie et de l’univers ne peut faire autrement que d’y voir la signature du Créateur.  Que les gens reconnaissent ou non ces signes est une autre histoire; certains refusent tout simplement de voir la réalité telle qu’elle est.  Nous savons que derrière une peinture, il y a un peintre et derrière une sculpture, un sculpteur.  Donc derrière la création, ne devrait-il pas y avoir un Créateur?

    Le concept selon lequel l’univers aurait explosé pour ensuite se développer en un équilibre parfait tout à fait par hasard et au gré d’une prétendue sélection naturelle n’est pas très différent d’une supposition voulant, par exemple, qu’en jetant des bombes dans une cour à ferraille, l’une d’elles finira tôt ou tard par rassembler plusieurs pièces qui formeront une parfaite Mercedes.  Et en plus, dans la couleur et le modèle de notre choix, rien de moins.

    S’il est une chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que sans un pouvoir supérieur contrôlant, tout système ne peut que dégénérer en chaos.  Les théories du Big Bang et de l’évolution proposent exactement l’opposé : à partir du chaos se serait développée la perfection.  Ne serait-il pas plus raisonnable de conclure que le Big Bang et l’évolution ont été des événements contrôlés?  C’est-à-dire contrôlés par le Créateur?

    Les Arabes racontent l’histoire d’un nomade qui trouve, dans une oasis située en plein désert, un magnifique palais.  Lorsqu’il demande à son propriétaire comment il l’a construit, celui-ci lui dit que le palais s’est formé de lui-même par la force des éléments.  Le vent a façonné les pierres et les a poussées jusqu’à l’oasis, puis les a empilées jusqu’à ce qu’elles prennent la forme d’un palais.  Puis, il a soufflé des filaments de laine de mouton jusqu’à ce qu’ils forment des tapis et des tapisseries, des morceaux de bois jusqu’à ce qu’ils se transforment en meubles, portes et cadrages de fenêtres et les a disposés, dans le palais, aux meilleurs emplacements.  Des éclairs ont fait fondre le sable jusqu’à ce qu’il forme des vitres et le vent a poussé ces dernières dans les cadrages de fenêtres.  Puis, les éclairs ont encore fait fondre du sable noir pour le transformer en acier et le façonner en clôtures avec une symétrie et un alignement parfaits.  Ce processus a duré des milliards d’années et n’est survenu qu’à cet unique emplacement sur toute la planète.  Et tout cela, par pure coïncidence.

    À ce stade-ci, évidemment, nous sommes entrain de lever les yeux au ciel; mais nous avons compris le message.  Si ce palais ne s’est pas créé tout seul, à qui devons-nous attribuer l’origine de choses infiniment plus complexes, telles que notre univers et même, nos propres vies?

    Un autre argument classique des athées est celui qui s’attarde sur ce qu’ils perçoivent comme les imperfections de la création.  Ils posent des questions comme « comment peut-il y avoir un Dieu alors que se produisent telles et telles choses? », faisant référence, entre autres, à des désastres naturels, à des handicaps de naissance, à des génocides ou au cancer de leur grand-mère.  Mais là n’est pas la question.  Nier l’existence de Dieu sur la base de ce que l’on perçoit comme des injustices de la vie suppose qu’un être divin n’aurait pu créer nos vies autrement que parfaites, tout en établissant la justice sur terre.

    Euh…  ne peut-il y avoir d’autres options?

    Ne pouvons-nous aussi supposer que Dieu n’a pas créé la vie sur terre pour être un paradis, mais plutôt comme un test dont le châtiment ou la récompense se trouvera dans l’au-delà, c’est-à-dire là où Dieu établira sa justice dernière?  Pour soutenir ce concept, nous posons la question suivante : qui a le plus souffert d’injustices, en ce monde, sinon les élus de Dieu, c’est-à-dire les prophètes?  Et qui nous attendons-nous à voir occuper les plus hauts rangs du Paradis, sinon ceux dont la foi demeure inébranlable dans l’adversité?

    En raisonnant de la sorte, j’espère que nous parviendrons à nous mettre d’accord sur la réponse à donner à la première « grande question » qui est : qui nous a créés?   Sommes-nous d’accord pour dire que si nous sommes la création, alors Dieu est le Créateur?

    Si nous ne pouvons nous mettre d’accord sur ce point, alors rien ne sert de poursuivre.  Mais pour ceux qui sont d’accord, passons à la deuxième grande question qui est : pourquoi sommes-nous ici?  Ou, en d’autres termes : quel est la raison d’être de notre existence?

     


     

    Djamel L. Embarassé

     

     


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  • Dans les deux articles précédents, nous avons répondu à deux grandes questions, soit « qui nous a créés? » (Dieu) et « pourquoi sommes-nous ici? » (pour Le servir).  Une troisième question vient naturellement à l’esprit : si notre Créateur nous a créés pour Le servir et L’adorer, de quelle façon devons-nous nous y prendre?  Dans l’article précédent, j’ai suggéré que l’unique façon, pour nous, de servir notre Créateur est d’obéir à Ses règles, qui nous ont été transmises par révélation.

    Mais j’entends plusieurs personnes mettre en doute mon affirmation : pourquoi l’humanité a-t-elle besoin d’une révélation de toute façon?  N’est-il pas suffisant de faire le bien, tout simplement?  N’est-il pas suffisant d’adorer Dieu chacun à sa façon?

    Pour ce qui est de la nécessité d’une révélation, j’aimerais souligner ceci : dans le premier article de cette série de trois, j’ai fait valoir que la vie est remplie d’injustices mais que notre Créateur, Lui, est juste et équitable, et que ce n’est pas en cette vie qu’Il établira la justice, mais dans l’au-delà.  Cependant, la justice ne peut être établie sans les quatre conditions suivantes : une cour (i.e. le Jour du Jugement), un juge (i.e. le Créateur), des témoins (i.e. les hommes, les femmes, les anges et d’autres éléments de la création) et un livre de lois sur la base duquel sont prononcés les jugements (i.e. la révélation).   Maintenant, s’Il ne nous avait pas transmis de révélation, s’Il ne nous avait pas imposé des lois à observer durant notre vie sur terre, comment serait-il possible, pour notre Créateur, d’établir la justice et de prononcer un jugement?  Car dans un tel scénario, c’est l’injustice que Dieu établirait, car Il châtierait des gens pour des transgressions dont ils ignoraient la nature criminelle.

    Pour quelles autres raisons avons-nous besoin d’une révélation?  Pour commencer, sans révélation l’humanité ne peut arriver à se mettre parfaitement d’accord sur des questions sociales, économiques, politiques, légales, etc.  Alors comment peut-on espérer qu’elle se mette d’accord sur Dieu?  Deuxièmement, nul ne peut écrire le manuel de l’utilisateur mieux que celui qui a créé le produit.  Dieu est le Créateur, nous sommes Sa création, et nul ne connaît mieux que le Créateur tout le processus de création.  Les employés ont-ils le droit d’établir leurs propres tâches et de décider de leur rémunération à leur guise?  Les citoyens ont-ils le droit de décider de leurs propres lois?  Non?  Et bien, pourquoi devrions-nous avoir le droit d’écrire nos propres religions?  Si l’histoire nous a appris quelque chose, c’est que la plupart des tragédies découlent du fait que certains êtres humains ont décidé d’obéir à leurs caprices.  Combien de ceux qui ont prôné la libre pensée ont inventé des religions qui les ont entraînés, eux et leurs fidèles, dans un véritable cauchemar en ce monde, et qui ne leur apporteront que damnation dans l’au-delà?

    Alors pourquoi n’est-il pas suffisant de simplement faire le bien?  Et pourquoi n’est-il pas suffisant, pour chacun d’entre nous, d’adorer Dieu à sa façon?  Tout d’abord, la définition du « bien » est subjective et dépend de chaque personne.  Pour certains, il s’agit de pratiquer la vertu et de mener une vie décente et irréprochable, tandis que pour d’autres, c’est la folie, le grabuge et les mutilations.  De même, le concept d’adoration de Dieu diffère d’une personne à l’autre.  Mais personne ne peut entrer dans un magasin et décider de payer avec une monnaie différente de celle qu’accepte le marchand.  Ainsi en va-t-il pour la religion.  Si les gens souhaitent que Dieu accepte leur obéissance et leur adoration, ils doivent « payer » avec la monnaie que Dieu exige.  Et cette monnaie est l’obéissance et le fait de se conformer à Sa révélation.

    Lorsque vous élevez des enfants, vous établissez des règles pour eux.  Imaginez qu’un jour, l’un d’eux vous dise qu’il a décidé de changer ces règles et qu’à partir de maintenant, il fera les choses différemment.  Comment réagiriez-vous?  Vous répondriez probablement quelque chose du genre : « Tu peux aller te faire voir avec tes nouvelles règles! ».  Pensez-y.  Nous sommes les créatures de Dieu; nous vivons dans Son univers et nous sommes soumis à Ses règles.  Quiconque tente d’imposer ses propres règles au détriment de celles de Dieu ne trouvera que l’Enfer, dans l’au-delà.

    Nous devons faire preuve de sincérité.  Nous devons reconnaître que tout plaisir de la vie est un présent de notre Créateur et qu’Il mérite notre gratitude.  Y a-t-il des gens qui, lorsqu’on leur offre un présent, l’utilisent avant même de remercier celui ou celle qui le leur a offert?   Pourtant, nous sommes nombreux à profiter des présents de Dieu durant toute notre vie sans jamais Le remercier.  Ou alors, nous le faisons trop tard.  La poétesse britannique Elizabeth Barrett Browning a parlé de l’ironie de la prière de l’être humain en détresse dans The Cry of the Human :

    And lips say “God be pitiful,”

    Who ne’er said, “God be praised.”

    (Et les lèvres disent : « Dieu, aie pitié »

    Celles-là mêmes qui n’ont jamais dit : « Louange à Dieu »)

    Ne devrions-nous pas faire preuve de bonnes manières et remercier notre Créateur pour tous les présents qu’Il nous offre maintenant, et continuer de même pour le reste de notre vie?  Ne le Lui devons-nous pas?

    Vous avez répondu « oui ».  Vous devez certainement avoir répondu « oui ».  Nul ne peut avoir lu tout cela sans être d’accord.  Mais voici le problème : plusieurs d’entre vous avez répondu « oui » tout en sachant très bien que vous ne trouvez, dans votre cœur, aucune inclination spontanée vers la Bible, ou alors si peu.  Vous avez la conviction d’avoir été créés par un Créateur.  Vous vous efforcez de Le comprendre.  Et vous souhaitez Le servir et L’adorer de la façon qu’Il a prescrite.  Mais vous ignorez comment, et vous ne savez où chercher pour trouver réponses à vos questions.  Et ce n’est malheureusement pas un problème dont il est possible de discuter en un seul article.  C’est tout un livre qu’il faudrait pour faire tout le tour de cette question.

    Mais la bonne nouvelle, c’est que ce livre, je l’ai déjà écrit.  Il s’intitule The First and Final Commandment (en anglais seulement) et sera bientôt publié à nouveau sous le titre MisGod’ed.  Si vous avez aimé les articles que vous venez de lire, je vous invite donc à le lire également.

     


     

    Djamel L. Sourire

     

     

     


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  • La première question que nous nous posions était : qui nous a créés?  Nous avons discuté de cette question dans l’article précédent et (je l’espère), nous avons répondu « Dieu » d’un commun accord.  Si nous sommes la création, alors Dieu est notre Créateur.

    Maintenant, passons à la deuxième « grande question » qui est : pourquoi sommes-nous ici?

    Alors?  Pourquoi sommes-nous ici?  Pour faire fortune et devenir célèbre?  Pour faire de la musique et des bébés?  Pour être l’homme, ou la femme, le/la plus riche du cimetière car, comme certains disent à la blague, « celui qui meurt alors qu’il possède le plus de jouets est le gagnant »?

    Non, bien sûr.  La vie, c’est bien plus que cela, alors réfléchissons sérieusement à la question.  Pour commencer, regardez autour de vous.  À moins que vous viviez dans une grotte, vous êtes entourés de choses qui ont été fabriquées par des humains.  Pourquoi avons-nous fabriqué ces choses?  La réponse évidente est que nous fabriquons ces choses pour qu’elles nous soient utiles, pour qu’elles remplissent un rôle précis, bref, pour qu’elles nous servent.  Alors, par extension, pourquoi Dieu nous a-t-Il créés si ce n’est pour que nous soyons à Son service?

    La raison d’être de notre existence est donc de servir Dieu.  C’est le message que nous avons reçu des prophètes et que nous retrouvons dans les Écritures; mais c’est surtout dans le Coran, le Livre saint de l’islam, que la chose est le plus  clairement mentionnée :

    « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. » (Coran 51:56)

    Ce qui nous amène à la question suivante.  Si nous reconnaissons notre Créateur, et que nous reconnaissons qu’Il a créé les hommes pour qu’ils Le servent, la question suivante est : comment devons-nous Le servir?  Et Celui qui répond le mieux à cette question, c’est Celui qui nous a créés.  S’Il nous a créés pour Le servir, alors Il s’attend à ce que nous nous comportions d’une certaine manière afin d’atteindre l’objectif qu’Il a fixé pour nous.  Mais comment savoir exactement?  Comment savoir ce que Dieu attend de nous précisément?

    Et bien, considérez ceci : Dieu nous a donné la lumière, par laquelle nous pouvons trouver notre chemin.  Même la nuit, la lune nous éclaire et les étoiles nous guident.  Dieu a donné à certains animaux et insectes un système de guidage parfaitement adapté à leurs conditions et à leurs besoins.  Les oiseaux migrateurs arrivent à se guider, même par temps nuageux, par la polarisation de la lumière.  Les baleines migrent en « déchiffrant » les champs magnétiques de la terre.  Les saumons reviennent à leur lieu précis de naissance en se guidant par l’odeur.  Les poissons ont la capacité de détecter des mouvements éloignés à l’aide de récepteurs répartis sur leur corps.  Les chauves-souris et les dauphins aveugles des rivières « voient » à l’aide de sonars.  Certains organismes marins (l’anguille électrique, par exemple) génèrent et détectent des champs magnétiques, ce qui leur permet de « voir » au travers des eaux boueuses et dans l’obscurité qui règne dans les profondeurs des océans.  Les insectes communiquent à l’aide de phéromones dont la trace les guide jusqu’à la nourriture qu’ils recherchent, puis à nouveau jusqu’à leur repère.  Les plantes détectent la lumière et poussent dans sa direction (phototropisme); leurs racines détectent la gravité et poussent vers le bas (géotropisme).  Bref, Dieu a fait don de moyens de se guider à tous les éléments de Sa création.  Considérant tout cela, pouvons-nous sérieusement imaginer qu’Il ne nous donne aucun moyen de nous guider au sujet de l’aspect le plus important de notre existence, c’est-à-dire notre raison d’être sur terre?  Qu’Il ne nous donne pas les outils par lesquels nous pouvons atteindre le salut?

    Bien sûr que non.  Et c’est pourquoi il y a eu des révélations.

    La plupart des produits sont accompagnés d’instructions.  Pour les produits plus complexes, dont l’utilisation ne va pas de soi, un manuel de l’utilisateur est inclus.  Le manuel est écrit par la personne qui connaît le mieux le produit, c’est-à-dire le manufacturier.  Un manuel de l’utilisateur typique commence généralement par des mises en garde contre une mauvaise utilisation du produit et par une  énumération des conséquences qui pourraient découler d’une telle utilisation.  Puis, il présente une description du produit et explique comment l’utiliser de façon appropriée, pour ensuite fournir un petit guide de dépannage si jamais le produit devait mal fonctionner.

    Est-ce bien différent du concept de révélation?

    La révélation nous apprend ce que nous devons faire, ce que nous ne devons pas faire et pourquoi, elle nous apprend ce que Dieu attend de nous et nous montre comment corriger nos manques et nos défauts.  La révélation est le manuel de l’utilisateur ultime, fourni aux hommes afin de les guider.

    Dans ce monde qui est le nôtre, les produits qui répondent aux attentes ou qui les dépassent connaissent le succès, tandis que ceux qui n’y répondent pas et bien…  Pensons-y un instant : tout produit qui ne répond pas aux attentes est soit réparé, soit recyclé (ou, en d’autres termes, détruit).  Tout à coup, notre discussion prend une tournure un peu plus sérieuse et inquiétante.  Parce que ce dont nous discutons, en réalité, c’est de nous, qui sommes les produits de la création.

    Mais arrêtons-nous un instant et considérons comment nous agissons avec les différents produits qui font partie de notre vie.  Tant qu’ils font ce que nous attendons d’eux, nous en sommes satisfaits.  Mais lorsqu’ils ne fonctionnent plus comme ils le devraient, nous nous en débarrassons.  Certains sont retournés au magasin, certains sont donnés en charité, mais ils finissent tous, un jour, par se retrouver aux ordures, lesquelles sont soit enfouies, soit brûlées…

    Cette analogie n’est pas insignifiante.  Rappelons-nous qu’à la fois l’Ancien et le Nouveau Testaments présentent des analogies et que Jésus a souvent enseigné en utilisant des paraboles.

    Alors peut-être devrions-nous prendre cela très au sérieux.

    En fait, nous devons prendre cela très au sérieux.  Personne n’a jamais considéré avec humour la différence entre les délices du Paradis et les tortures du Feu de l’Enfer.

    Djamel L. Sourire

     


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  • 1)      L’attestation de foi

    Le musulman est celui qui atteste que « il n’y a pas d’autres divinités à part Dieu » et que « Muhammed (sws) est le messager de Dieu ».  Cette déclaration est connue sous le nom arabe de shahada (attestation, témoignage).  Allah est le mot utilisé en arabe pour désigner Dieu, comme Yahvé est le mot utilisé en hébreu.  Celui ou celle qui prononce cette attestation avec sincérité devient musulman(e).  Cette attestation est une affirmation de la foi absolue dans l’unicité de Dieu et de Son droit exclusif à l’adoration, de même que de la doctrine selon laquelle attribuer quelque associé que ce soit à Dieu est LE péché impardonnable, tel que mentionné dans le Coran :

    « Certes, Dieu ne pardonne pas qu’on Lui attribue des associés.  À part cela, Il pardonne à qui Il veut.  Quiconque attribue des associés à Dieu commet un péché énorme. » (Coran 4:48)

    La deuxième partie de cette attestation affirme que Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui) est un prophète de Dieu comme l’ont été  Abraham, Moïse et Jésus avant lui.  Mohammed a été envoyé avec la révélation finale.  En reconnaissant Mohammed comme le « sceau des prophètes », les musulmans reconnaissent également que sa prophétie confirme et achève tous les messages révélés qui l’ont précédée, en commençant par celui d’Adam.  De plus, Mohammed est un exemple à suivre pour tous les musulmans, de par la vie irréprochable qu’il a menée.  Comme l’islam met l’accent sur l’action et la mise en pratique de ses principes, il incite tous les croyants à suivre l’exemple de Mohammed dans leur vie quotidienne.

    2)      La prière (Salah)

    Les musulmans prient cinq fois par jour : à l’aube, au moment où le soleil est au zénith, au milieu de l’après-midi, au crépuscule et dans la soirée.  Dans le tourbillon quotidien du travail et des relations familiales, ces cinq prières nous aident à garder Dieu à l’esprit, en plus de renouveler notre conscience spirituelle, de réaffirmer notre dépendance totale envers Dieu et de nous aider à relativiser les choses d’ici-bas et à les concevoir en fonction du Jour du Jugement et de l’au-delà.  La prière contribue à maintenir le lien entre Dieu et Sa création.

    Lorsqu’il accomplit ses prières, le musulman se tient debout devant son Seigneur, puis il s’incline, se prosterne et s’assoit.  La prière comprend également la récitation de certains versets du Coran, la glorification de Dieu, des invocations pour demander pardon et diverses supplications.  La prière est une expression d’humilité, de soumission et d’adoration de Dieu.  Elle peut être accomplie dans tout lieu exempt d’impuretés, en solitaire ou en groupe, dans une mosquée ou dans une résidence, au travail ou sur la voie publique, à l’intérieur ou à l’extérieur.  Il est cependant préférable de prier en compagnie d’autres personnes, en un groupe uni dans l’adoration de Dieu, démontrant discipline, fraternité, égalité et solidarité.  Pour prier, les musulmans se positionnent face à la Mecque, la ville sainte entourant la Ka’aba, c’est-à-dire la maison de Dieu construite par Abraham et son fils, Ismaël.

    3)      La charité obligatoire (Zakat)

    En islam, celui à qui appartient toute chose est Dieu, et non l’homme.  Les biens que Dieu donne à l’homme sont une responsabilité que ce dernier doit savoir gérer.  La zakat est une forme d’adoration et un moyen d’exprimer sa reconnaissance envers Dieu en soutenant les pauvres.  Elle l’acquittant, le musulman purifie ses biens.  La zakat est une contribution annuelle équivalant à  2,5 pourcent de la valeur totale des avoirs d’un individu.  Elle n’est pas une simple charité, mais une obligation, pour ceux que Dieu a comblés de biens, de satisfaire les besoins des membres les plus pauvres de la communauté.  Les principaux bénéficiaires de la zakat sont les pauvres, les orphelins, les veuves, ceux qui sont endettés et, dans le passé, elle servait à libérer des esclaves.

    4)      Le jeûne du mois de Ramadan (Sawm)

    Le Ramadan est le neuvième mois du calendrier lunaire musulman.  Durant toute la durée de ce mois, les musulmans qui en ont la capacité physique s’abstiennent de manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels de l’aube jusqu’au coucher du soleil.  Le jeûne nous aide à grandir spirituellement et à nous faire prendre conscience de notre dépendance envers Dieu.  Il a également pour effet de nous faire ressentir ce que ressentent les plus démunis, lorsqu’ils ont faim.  Les soirs de Ramadan, une prière spéciale a lieu dans les mosquées, au cours de laquelle le Coran est récité.  Les gens se lèvent avant l’aube pour prendre leur premier repas de la journée, qui les aide à passer à travers la journée, jusqu’au crépuscule.  Le mois de Ramadan se termine par l’une des deux grandes fêtes musulmanes annuelles, l’Aïd al-Fitr, qui est marquée par la joie, par des visites entre familles et amis et des échanges de cadeaux.

    5)      Le pèlerinage (ou Hajj) à la Mecque, en Arabie Saoudite

    Au moins une fois au cours de sa vie, chaque musulman adulte qui en est physiquement et financièrement capable doit sacrifier temps, argent et confort pour faire le pèlerinage à la Mecque, se mettant totalement à la disposition de Dieu.  Chaque année, plus de deux millions de croyants, de toutes langues et cultures, voyagent des quatre coins du monde jusqu’à la ville sainte de la Mecque, répondant ainsi à l’appel de Dieu.

    Qui sont les musulmans?

    Le mot arabe « mouslim » signifie littéralement « celui qui est en état d’islam » (i.e. de soumission à la volonté et aux lois de Dieu).  Le message de l’islam s’adresse au monde entier et quiconque y croit et s’y conforme devient musulman.  Il y a plus d’un milliard de musulmans sur terre et ils composent la majorité de la population dans cinquante-six pays.  La plupart des gens sont surpris d’apprendre que la majorité des musulmans ne sont pas arabes.  Bien que la plupart des Arabes soient musulmans, certains sont chrétiens, juifs ou athées.  Seulement 20% des 1,2 milliard de musulmans, dans le monde, viennent des pays arabes.  Il y a d’importantes populations musulmanes en Inde, en Chine, dans les républiques centre-asiatiques, en Russie, en Europe et en Amérique. Si on considère les différents peuples qui vivent dans le monde musulman – du Nigéria à la Bosnie, en passant par le Maroc et l’Indonésie – on se rend vite compte que les musulmans font partie de toutes les races, groupes ethniques, cultures et nationalités.  L’islam a toujours été un message universel, destiné à toute l’humanité.  C’est la deuxième religion en importance dans le monde et elle est en voie de devenir bientôt la deuxième en importance en Amérique du Nord.  Et pourtant, peu de gens connaissent vraiment l’islam.

     

     

     

    Djamel L  Embarassé               


     

     

     


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  • Il y a plusieurs aspects de la foi auxquels celui qui adhère à l’islam doit croire fermement.  Les plus importants sont au nombre de six et on les nomme habituellement les « six articles de la foi ».

    1)      La croyance en Dieu :

    L’islam prêche un monothéisme pur, et la croyance en Dieu constitue le pivot de la foi.  L’islam enseigne la croyance en un Dieu qui n’engendre pas et qui n’a jamais été engendré, et qui n’a guère besoin d’auxiliaires pour veiller sur l’univers.  Lui seul donne la vie et Lui seul cause la mort; c’est Lui qui apporte les bonnes choses, et Lui qui cause l’affliction; et c’est Lui qui pourvoit aux besoins de Sa création.  En islam, Dieu est l’unique Créateur, Seigneur, Pourvoyeur, Souverain, Juge et Sauveur de l’univers.  Il est sans égal en ce qui a trait à Ses caractéristiques et à Ses capacités, comme Son savoir et Sa puissance.  Toute adoration, vénération et hommage doivent être exclusivement voués à Dieu.  Toute violation de ces concepts contredit les fondements mêmes de l'islam.

    2)      La croyance aux anges

    Les musulmans doivent croire au monde invisible, tel que mentionné dans le Coran.  Les anges émissaires de Dieu font partie de ce monde, et à chacun est assignée une tâche spécifique.  Ils ne possèdent ni libre-arbitre ni capacité de désobéir; il est dans leur nature d’être de fidèles serviteurs de Dieu.  Les anges ne doivent pas être considérés comme des demi-dieux ou comme des objets d’adoration ou de vénération; ce ne sont que de simples serviteurs de Dieu, qui obéissent à chacun de Ses ordres.

    3)      La croyance aux prophètes et aux messagers

    L’islam est une religion universelle et achevée.  Les musulmans croient en tous les prophètes envoyés par Dieu et pas uniquement au prophète Mohammed (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui); ils croient aux prophètes hébreux, tels Abraham et Moïse, de même qu’aux prophètes du Nouveau Testament, comme Jésus et Jean le Baptiste.  L’islam enseigne que ce n’est pas qu’aux juifs et aux chrétiens que Dieu a envoyé des prophètes, mais à toutes les nations du monde, et chaque fois avec le même message fondamental : n’adorer que Dieu, exclusivement.  Les musulmans doivent croire en tous les prophètes dont il est fait mention dans le Coran, sans faire de  distinction entre eux.  Mohammed a été envoyé avec le dernier message, et aucun autre prophète ne sera envoyé après lui.  Par son intermédiaire, Dieu a parachevé Son message final et éternel à l’humanité.

    4)      La croyance dans les textes sacrés

    Les musulmans croient aux livres que Dieu a fait descendre à l’humanité par l’entremise de Ses prophètes.  Cela inclut les livres d’Abraham, la Torah de Moïse, les Psaumes de David et l’Évangile de Jésus.  Ces livres proviennent tous de la même source (Dieu), ils comprennent tous le même message et ils ont été révélés en toute vérité.  Cela ne signifie pas, cependant, qu’ils aient été préservés de toute altération.  Les musulmans (de même que de nombreux érudits et historiens juifs et chrétiens) croient que les livres auxquels nous avons accès, de nos jours, ne renferment plus les Écritures originales, qui ont été perdues à tout jamais car altérées et/ou traduites d’innombrables fois, perdant ainsi, petit à petit, leur sens original.

    De même que certains chrétiens considèrent que le Nouveau Testament est venu compléter l’Ancien, les musulmans croient que le prophète Mohammed a reçu de Dieu une révélation, par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, destinée à corriger les altérations apportées aux Écritures et aux doctrines du judaïsme, du christianisme et des autres religions, et à amender ces Écritures.  La révélation reçue par Mohammed est le Coran, qui a été révélé en arabe et que l’on trouve, de nos jours encore, dans sa forme originale.  Il a été révélé pour servir de guide aux hommes dans toutes les sphères de leur vie : spirituelle, temporelle, individuelle et collective.  Il contient des directives pour la vie de tous les jours, il relate des histoires et des paraboles, il décrit les attributs de Dieu et édicte les meilleures règles qui soient pour régir la vie en société.  Il contient des directives pour tous, applicables en tout lieu et en tout temps.  À ce jour, des millions de personnes ont mémorisé le Coran en entier, et toutes les copies du Coran que l’on retrouve, aujourd’hui, sont identiques, comme c’était le cas de celles qui ont circulé dans le passé.  Dieu a promis qu’Il allait préserver le Coran de toute altération et ce, jusqu’à la fin des temps, afin que le message des prophètes soit clair pour toute l’humanité et qu’il demeure à la disposition de ceux qui cherchent la vérité.

    5)      Croyance en la vie après la mort

    Les musulmans croient qu’un jour viendra où toute la création périra pour être ensuite ressuscitée et jugée pour ses actions.  Ce jour sera le Jour du Jugement.  Ce jour-là, tous seront rassemblés devant Dieu et chaque individu sera interrogé sur la vie qu’il aura menée sur terre et sur la façon dont il l’aura vécue.  Ceux dont les croyances sur Dieu et sur la vie auront été justes et qui auront accompagné ces croyances de bonnes actions entreront au Paradis.  Mais auparavant, certains d’entre eux devront expier une partie de leurs péchés en Enfer si Dieu, de par Sa justice infinie, décide de ne pas leur pardonner certains péchés. Quant à ceux qui auront sombré dans le polythéisme sous toutes ses formes, ils entreront en Enfer pour ne plus le quitter.

    6)      La croyance au décret divin

    Selon l’islam, Dieu détient le pouvoir et la connaissance sur toute chose et rien ne se produit si ce n’est par Sa volonté et sans qu’Il ne le sache.  Ce que nous connaissons sous les termes de « décret divin » ou « destin » est connu, en arabe, sous le terme de al-Qadr.  Le destin de chaque créature est déjà connu de Dieu.

    La croyance au destin, cependant, ne contredit pas l’idée du libre arbitre de l’homme, car ce dernier choisit lui-même sa ligne de conduite.  Dieu ne nous force jamais à faire quoi que ce soit; nous sommes libres de Lui obéir ou non.  Mais nos choix sont connus de Dieu avant même que nous les fassions.  Nous ne connaissons pas notre destin; mais Dieu, Lui, connaît le destin de chacune de Ses créatures.

    Par conséquent, nous devons croire fermement, tout au fond de nous-mêmes, que rien de ce qui nous arrive ne se produit sans la volonté de Dieu ou sans qu’Il ne le sache parfaitement.  Peut-être y a-t-il des choses, en ce monde, qui se produisent et que nous n’arrivons pas à comprendre.  Mais nous devons avoir la certitude qu’en toutes circonstances, Dieu agit avec sagesse.

    Djamel L. Embarassé


     

     


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